Les bénévoles du CDHA : Robert Harraca-Taulet

Le CDHA peut compter aujourd'hui sur l'aide de plus de 70 bénévoles. Sans cette présence quotidienne, ou uniquement ponctuelle, au gré des disponibilités de chacun, le CDHA ne pourrait pas agir avec autant d’efficacité et répondre à toutes les sollicitations qui sont de plus en plus nombreuses et variées, notamment depuis l’ouverture du Conservatoire National de la Mémoire des Français d'Afrique du Nord. Cette année, nous avons décidé de mettre à l'honneur les personnes qui contribuent activement au dynamisme de notre Centre dans une rubrique qui leur est dédiée : Les bénévoles du CDHA.

Au fil de ces portraits, vous découvrirez la multiplicité des missions du CDHA et les différentes activités proposées aux bénévoles sur Aix-en-Provence, mais aussi dans toute la France.

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La "Volonté" étant d'effacer jusqu'à la notion d'Algérie Française par la désinformation systématique débouchant, actuellement, sur la "déconstruction du colonialisme", j'ai été trés sensible à la mission (rassembler, conserver, pérenniser) que s'est fixé le CDHA, dont j'ai découvert l'existence en 2008, et auquel j'ai adhéré sans hésiter. D'autant que j'étais tenaillé par l'idée que mes enfants ne conserveraient pas certains objets et livres, ayant trait à l'Algérie, que je détenais. Dans le souci de préservation de notre mémoire, j'en ai donc fait don au CDHA et lui ai confié certains documents de famille, qui m'ont été rendus aprés avoir été scannés.
Pour ce qui me concerne, je suis natif de Mostaganem, dans une famille terrienne, originaire du Sud-Ouest et de Paris, et "Pied-Noire" depuis le début de la présence française. J'ai donc connu jusqu'en 1962 le développement de l'Algérie Française, les "évènements" et l'exode. Etant à la retraite, d'une fonction de DRH, j'en ai profité pour fréquenter le CDHA. J'y ai trouvé une équipe dirigeante efficace assistée de trois documentalistes permanents, compétents, accueillants, disponibles et une équipe de bénévoles trés sympathiques; le tout dans une ambiance conviviale qui m'a incité à m'y impliquer.
Je lui consacre, en tant que bénévole, une demi-journée par semaine, à la disposition des documentalistes; ma motivation étant d'être utile. Les taches peuvent donc être multiples et variées. Actuellement je saisis, en enregistrement informatique, les références (cote-N° d'inventaire- noms d'auteurs...) des ouvrages (livres-revues-publications...) qui sont ensuite stockés dans le bâtiment destiné à l'archivage (le silo).
Cette activité est intéressante car, outre le sentiment de rendre service, je vois passer des documents qui me font découvrir, ou revivre - sans nostalgie démesurée - ce qui est mon attachement à l'Algérie Française.
Par ailleurs, il me semble participer - modestement - à la valorisation de notre mémoire.

Robert HARRACA - TAULET

LES ANGLES le 03 Mars 2021